A propos
Des stages Adeps jusqu’aux formations de promotion sociale, en passant par les écoles, le soutien à la culture, la recherche scientifique, les crèches, l’adoption, l’aide à la jeunesse ou l’aide aux victimes d’infraction (et la liste est encore longue), la Fédération Wallonie-Bruxelles est présente partout dans votre vie.
Vous l’aurez compris, la FW-B met l’être humain au centre de ses préoccupations. Elle contribue au développement personnel, à l’acquisition de connaissances, à la créativité et à la responsabilisation de tous les francophones de Belgique en accordant une attention spécifique aux plus fragilisés.
La FW-B est donc résolument tournée vers l’avenir. Mais plus de 50 ans d’existence nous donnent aussi l’occasion de regarder dans le rétroviseur ! Si vous voulez tester vos connaissances sur l’histoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous vous invitons à répondre au questionnaire ci-dessous. Pas de panique, il n’y a pas de points et les réponses se trouvent juste en-dessous des questions.
Amusez-vous bien !
A. Une majorité linguistique et culturelle.
B. Une minorité linguistique et culturelle.
C. Une proportion équivalente aux autres communautés linguistiques.
Réponse
Au premier janvier 2021, la Belgique comptait 11.521.238 habitants répartis de la manière suivante :
1.219.970 habitants dans la Région bilingue de Bruxelles-Capitale.
6.653.062 habitants dans la Région flamande (unilingue flamande).
3.648.206 habitants dans la Région wallonne (unilingue francophone)
dont 78.144 habitants constitue la Communauté culturelle germanophone.
Comme on le constate, en Belgique :
- La population francophone constitue une minorité linguistique et culturelle, même si à Bruxelles, elle est largement majoritaire (plus de 80 %).
- la Région wallonne comporte deux communautés culturelles reconnues par la Constitution, 98 % de francophones (d’expression française) et 2% de germanophones (d’expression allemande).
A. En 1831.
B. En 1948.
C. En 1970.
D. En 2005.
Réponse
A. NON - En 1831, après la révolution et la création de l’État belge, le principe d’autonomie des communautés culturelles et linguistiques, francophone et flamande, n’est pas inscrit dans la Constitution de la Belgique.
B. NON - En décembre 1948, les Nations-Unies adoptent une « Déclaration universelle des droits humains » qui reconnaît chaque être humain comme un acteur ou une actrice culturelle à part entière, pourvu de libertés et de droits culturels. Cette déclaration est une étape importante vers la reconnaissance de libertés et de droits culturels, pour la reconnaissance des diversités culturelles dans le monde.
C. OUI - Le 24 décembre 1970, le Parlement national vote une réforme de la Constitution qui reconnaît le principe d’autonomie des communautés culturelles et organise le pays en trois communautés culturelles et linguistiques distinctes : néerlandaise, française et allemande.
D. NON - En octobre 2005, c’est-à-dire 35 ans après la reconnaissance de l’autonomie culturelle dans la Constitution belge, c’est l’Assemblée générale de l’Unesco qui adopte la Convention internationale relative à la protection et à la promotion de la diversité des expressions culturelles qui généralisera la reconnaissance et la protection du principe d’autonomie aux diverses cultures dans le monde.
A. Les Français qui vivent en Belgique.
B. Les Belges qui vivent en France.
C. Les Belges d’expression française.
D. Les Français d’expression belge.
Réponse
A. NON - Les Français qui vivent en Belgique ne constituent pas une communauté reconnue par la Constitution belge ; ils sont représentés par leur ambassade et par leurs consulats.
B. NON - Les Belges qui vivent en France ne constituent pas une communauté reconnue par la Constitution française ; ils sont représentés par leur ambassade et par leurs consulats.
C. OUI - Les Belges d’expression française constituent une communauté culturelle et linguistique reconnue par la Constitution belge, depuis 1970.
D. NON - Les Français d’expression belge… cela n’existe pas !
A. Parce qu’il voulait rattacher les francophones à la France.
B. Parce qu’il voulait rattacher les Flamands à la Hollande.
C. Parce qu’en 1970, sur le plan académique, linguistique et juridique, les concepts de "francophone", de "Flamand" ou de "germanophone" ne sont pas structurant alors que les concepts de "Français" et "Néerlandais" et "Allemand" le sont, notamment sur le plan international.
Réponse
NON – Vis-à-vis des autres nations et des institutions internationales, le Parlement belge voulait reconnaître la culture flamande comme une partie distincte mais intégrante de la culture néerlandaise.
NON – De même vis-à-vis de la culture francophone comme partie distincte mais intégrante de la culture française.
OUI – Sur le plan académique, à cette date, les langues francophone, flamande ou germanophone ne sont pas reconnues en tant que telles. C’est pourquoi les parlementaires vont adopter la formule "d’expression française" et "d’expression néerlandaise" pour permettre de créer un espace linguistique distinct dans un environnement linguistique international reconnu et accepté. En effet, sur le plan académique la langue néerlandaise, la langue française et la langue allemande ont une existence internationalement admise.
A. Une association qui regroupe les sportifs de Bruxelles et de Wallonie.
B. L’institution qui représente et exerce la souveraineté des francophones de Bruxelles et de Wallonie dans les matières culturelles.
C. Une association qui fédère les wallons à Bruxelles.
Réponse
NON – Il existe des fédérations qui réunissent des sportifs wallons et bruxellois mais leur dénomination indique la discipline dans laquelle ils s’exercent.
OUI – Il s’agit de l’Institution qui est toujours qualifiée par la Constitution belge en tant que « Communauté française de Belgique » mais que le Gouvernement des francophones a décidé de requalifier en « Fédération Wallonie-Bruxelles » pour mettre en lumière les dynamiques culturelles qui fédèrent les francophones des deux régions, bruxelloise et wallonne.
NON – Même si beaucoup de Bruxellois ont de la famille ou des origines en Wallonie, il ne s’agit pas d’une association des seuls wallons mais des francophones wallons et bruxellois.
A. En 1831.
B. En 1938.
C. En 1980.
Réponse
A. NON - En 1831 la Constitution n’organise pas de conseil culturel pour les différentes communautés culturelles et linguistiques.
B. OUI - C’est en 1938 que le Gouvernement décide de créer, sous une première forme consultative, un conseil culturel d’expression française et un conseil culturel d’expression néerlandaise pour lui faire toutes suggestions utiles pour améliorer le statut et l’entente des communautés culturelles et linguistiques dans notre pays.
C. NON - En 1980, le Parlement adopte une loi spéciale de réforme institutionnelle qui complète et précise la réforme de la Constitution belge adoptée en 1970 ; les conseils culturels qui exercent la souveraineté des communautés linguistiques dans les diverses matières culturelles ont été créés en décembre 1970.
A. En 1921.
B. En 1958.
C. En 1965.
D. En 1970.
Réponse
A. NON - En février 1921 le Parlement modifie la Constitution belge pour y inscrire le suffrage universel
B. NON - En 1958 c’est la première fois que le Gouvernement belge comporte un « Ministre des affaires culturelles » - C’est une grande avancée dans la reconnaissance d’une responsabilité politique dans les matières culturelles.
C. NON - En juillet 1965, c’est la première fois que le Gouvernement belge comporte un ministre-secrétaire d’état à la culture française et un ministre-secrétaire d’Etat à la culture néerlandaise - c’est une avancée significative dans la reconnaissance de l’autonomie politique des communautés culturelles et linguistiques, dans notre pays.
D. OUI - ce n’est qu’à la fin de l’année 1970 que le Parlement modifie la Constitution belge pour reconnaître et organiser la souveraineté des trois communautés culturelles et linguistiques de notre pays.
A. En décembre 1970.
B. En juillet 1971.
C. En décembre 1971.
D. En août 1980.
Réponse
A. NON - En décembre 1970, sa création est inscrite dans la Constitution belge, il faudra attendre quelques mois pour négocier au sein de l’Etat national les modalités pratiques de sa création
B. NON – le 21 juillet 1971, le Parlement national adopte à une majorité spéciale la loi qui fixe les compétences et organise concrètement les travaux des conseils culturels, au sein des structures de l’État national ;
C. OUI - c’est le 7 décembre 1971 que le Conseil culturel est installé solennellement, dans la salle du Sénat, à Bruxelles.
D. NON - En août 1980, le Parlement belge adopte deux lois spéciales de réforme institutionnelle qui octroient aux communautés culturelles et linguistiques de notre pays, une personnalité juridique et des institutions parlementaires et exécutives (gouvernement) autonomes et distinctes de l’Etat belge.
A. Le parlementaire le plus ancien.
B. Le parlementaire le plus âgé.
C. Le parlementaire le moins âgé.
D. Le parlementaire le plus récent.
Réponse
Le Président de séance fut le doyen d’âge, René LEFEBVRE et les secrétaires de séance furent les parlementaires les plus jeunes :Robert COLLIGNON et Jean GOL.
Envie d'aller plus loin ?
L’Observatoire des politiques culturelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles propose un cahier de la collection "Repères", numéro 2 (2012) qui porte sur les "Matières & Politiques culturelles (1965/1971)", Bruxelles, Belgique, 2012.
DUMONT, Hugues, "Le pluralisme idéologique et l’autonomie culturelle en droit public – Volume 1 (de 1830 à 1970) et volume 2 (de 1970 à 1993)" (1995), Bruxelles, Belgique, éditions BRUYLANT et Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 1996.
MABILLE, Xavier, "La Belgique depuis la seconde guerre mondiale", Bruxelles, Belgique, Centre de recherche et d’information socio-politiques (CRISP), 2003.
Pour avoir un aperçu du foisonnement des activités de la Fédération Wallonie-Bruxelles : rendez-vous sur : https://statistiques.cfwb.be/ ou sur notre portail institutionnel : http://www.federation-wallonie-bruxelles.be/